Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
L’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’assurer une égalité de représentation des deux sexes. Les grandes lignes de cette nouvelle forme d’écriture ont été expliquées notamment dans le “Guide pratique pour une communication sans stéréotype de sexe” publié en novembre 2016 par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Concrètement, qu’est ce que cela change ?
Cette nouvelle forme d’écriture modifie certaines règles établies et intériorisées par chacun·e. Ainsi, voici les quatre axes principaux auxquels nous allons dorénavant nous atteler :
- Éliminer toutes les expressions sexistes de notre vocabulaire
(exemple : “les femmes sont douces, les hommes musclés”, utilisation du terme “mademoiselle”)
Certaines expressions ont déjà été bannies du droit français (c’est le cas de “mademoiselle”, conformément à la Circulaire n°5575/SG du 21 février 2012). Aussi, ces expressions renvoient les sexes à des rôles sociaux traditionnels.
- Accorder en genre les noms des fonctions, grades, métiers et titres
(exemple : rédacteur·rice)
Le fait de masculiniser les fonctions, grades, métiers et titres efface la présence sociale des femmes. De plus, ces noms existent depuis le Moyen-Âge au féminin, autant les utiliser !
- User du masculin et du féminin dans les messages adressés à tous et toutes, et de l’ordre alphabétique lors d’une énumération de termes identiques (ou équivalents) au féminin et au masculin
(exemple : lycéens et lycéennes, ou certain·e)
Pour que les femmes comme les hommes soient inclus.e.s, se sentent représenté.e.s et s’identifient. Pour cela, nous utiliserons la mention par ordre alphabétique des termes au féminin et au masculin (exemple : « celles et ceux », « égalité femmes-hommes »), le point du milieu (exemple : acteur·rice·s) ou encore les termes épicènes, c’est à dire les mots dont la forme ne varie pas que l’on se réfère à un nom féminin ou masculin (exemples : artiste, cadre)
- Ne plus employer les antonomases du nom commun “Femme” et “Homme”
Il désignent tous les noms communs introduits à l’écrit par une majuscule de déférence (exemple : “Homme”) pour les doter du prestige de l’institutionnalisation. Ainsi nous préférerons “les droits humains” plutôt que “les droits de l’Homme”, et “La journée internationale des droits des femmes” plutôt que “La journée de la Femme” par exemple.
Pourquoi nous choisissons de pratiquer l’écriture inclusive ?
Cette décision s’inscrit dans une volonté plus générale de faire de Teractys une entreprise paritaire, non-sexiste et respectueuse de chacun·e.
Nous veillons déjà à équilibrer le nombre de femmes et d’hommes au sein de la société, et nous essayons au maximum de limiter les propos stéréotypés dans notre communication.
Nous pensons que c’est d’abord et surtout par l’écriture que nous arriverons à diffuser nos valeurs.
Dans un premier temps, et dans un soucis d’appréhender sereinement et rigoureusement cette nouvelle écriture, nous commencerons par l’appliquer dans notre communication digitale ainsi que dans nos articles de blog. L’objectif, à moyen terme, est d’utiliser l’écriture inclusive au sein de tous nos sites internet (présents, et futurs).
L’écriture inclusive impliquant des changements dans la manière de rédiger pour les personnes en charge de la communication de Teractys et de ses produits, nous vous serions reconnaissants de l’indulgence portée à nos efforts de rédaction.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’écriture inclusive, et sur les clés pour une communication sans stéréotypes, nous vous conseillons de lire le “Guide pratique pour une communication sans stéréotype de sexe”